La fibre optique progresse peu. Si le marché de l'Internet reste toujours dynamique avec plus de 23 millions d'abonnements, les usagers du très haut débit sont encore minoritaires sur le territoire français.
Seuls 715 000 abonnés français profitent de l'accès à internet à très grande vitesse grâce à la fibre optique, dont le déploiement se poursuit en France. 715 000, c'est peu si l'on compare aux 23 millions d'abonnements internet en France, encore dominés par l'ADSL, une technologie qui ne devrait pas tarder à être dépassée par les nouveaux usages d'internet.
Du côté du très haut débit, tout reste donc à faire et la vitesse du rattrapage pourrait bien passer par le type de technologie utilisée. Sur ce point, on distingue généralement deux types de technologie : le "fiber to the home (FTTH) et le "fiber to the last amplifier (FTTLA).
Le FTTH, c'est la fibre optique jusqu'à chez l'abonné. Mais son déploiement coûte très cher et prend du temps, d'autant plus que la signature des protocoles d'accord avec les syndics de copropriété reste une étape longue.
Le FFTLA permet de contourner cette difficulté en utilisant l'infrastructure pré-existante. Le réseau de fibre optique à proprement parler s'arrête au niveau du sous-sol, le reste du raccordement étant assuré par un câble coaxial sans perte de débit.
Cette infrastructure, proposée par Numericable par exemple est beaucoup plus utilisée que le FTTH. Près de 495 000 abonnés bénéficient ainsi du très haut débit grâce à une infrastructure FTTLA, contre seulement 220 000 grâce à une infrastructure FFTH. Le très haut débit sous FTTLA est aussi plus répandu sur le territoire français avec 4,4 millions de logements éligibles au premier trimestre 2012, contre un peu plus de 1,5 million pour l'infrastructure FTTH.
En France, le déploiement de la fibre optique est lent.